vendredi 13 juin 2008

Jean de Florette et Jesr el- Kamar

Je me suis toujours révolté contre ceux qui qualifiaient l'oeuvre des Rahbani de folklorique, tout simplement parce que l'action prenait place dans quelques unes de leurs comédies musicales dans un village ou qu'elle tournait autour de problèmes qui n'intéressent, soit disant que des villageois.
Hier, j'ai eu l'occasion de voir le roman de Pagnol, Jean de Florette (et Manon des sources), tel qu'il a été adapté par Claude Berri en 1986. L'intrigue très intéressante et assez peu traitée au cinéma est celle de l'eau, de la vie d'un village qui est suspendue à une ...fontaine. Eh oui, les bonnes idées sont universelles. En 1962, les Rahbani et Fairuz présentaient Jesr el-kamar, l'histoire de deux villages en guerre parce qu'en manque d'eau. Manon des sources m'a même rappelé Fairuz, une petite sauvageonne amoureuse, qui pour venger la mort de son père bouchera la source qui alimente tout un village en eau.

Jesr el-kamar, que j'avais depuis toujours considérée comme une comédie musicale révolutionnaire et atemporelle, me revenait à l'esprit tout au long du film, ce centre d'intérêt qui est la question de l'eau est frappant car rare. Et il n'a rien de "folklo".
Les oeuvres des Rahbani sont aussi folkloriques que celles de Pagnol. C'est à dire pas le moins du monde.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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